Variole du singe
Maladie endémique en République démocratique du Congo où elle a été découverte chez l’homme en 1970. Elle s’est rarement propagée en dehors de l’Afrique. Il n’existe pas de vaccin spécifique, mais ceux qui ont été utilisés pour éradiquer la variole auraient 85% d’efficacité.
Après l’éradication mondiale de la variole, le vaccin a cessé d’être fabriqué. Le problème est que la plupart des personnes de moins de 45 ans ne sont pas vaccinées. L’infection des cas initiaux est due à un contact direct avec du sang, des fluides corporels, des lésions cutanées ou des muqueuses d’animaux infectés. La transmission secondaire (d’une personne à l’autre) peut résulter d’un contact étroit avec des sécrétions respiratoires infectées, des lésions cutanées ou des liquides biologiques. La transmission sexuelle n’a pas encore été vérifiée. Les symptômes durent entre 14 et 21 dpuas et guérissent spontanément.
Variante Omicron
L’OMS a annoncé le 29/XI/2021 la nouvelle variante du coronavirus qu’elle a appelé “Omicron” (B.1.529 du SRAS-CoV-2). Le 24 du même mois, elle a été informée pour la première fois depuis l’Afrique du Sud. Il y a un nombre sans précédent de mutations. Le nouveau sous-type fait l’objet d’une enquête. Jusqu’à présent, il n’est pas certain que la variante soit originaire d’Afrique du Sud ou qu’elle ait été le premier pays à la détecter.
L’OMS utilise des lettres grecques pour désigner les variantes, mais pour éviter les discriminations, elle a changé le système. La variante britannique est devenue “alpha”, celle découverte en Afrique du Sud “beta”, celle qui semble avoir son origine au Brésil “gamma” et celle détectée en Inde a été appelée “delta”. Pour contourner les lettres “xi” (nom du président de la Chine) et “un” (phonétique similaire à new en anglais), on l’a appelée “Ómicron”.
2021: Aperçu mondial de la vaccination
Dans l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu autant d’espoir pour une vaccination massive contre une maladie infectieuse qu’aujourd’hui. Alors que certains pays subissent la première vague, d’autres subissent déjà la troisième vague, et on parle même d’une quatrième vague, à quoi s’ajoutent les rapports de mutations du coronavirus.
L’élaboration de vaccins et la vaccination au niveau social posent certains problèmes.
Le manque de solidarité des nations dans la lutte contre la pandémie est un fait avéré. Il n’y a pas eu de véritable coopération dans le domaine de la santé, y compris pour l’achat de vaccins, où certains pays ont dépassé leurs besoins réels, au détriment d’autres pays à faible revenu.
Dans un ou deux ans, la pandémie sera peut-être maîtrisée, mais rien ne sera plus pareil, il y aura un avant et un après dans tous les domaines de la société, y compris la médecine, et la politique par l’intermédiaire des gouvernements devra rendre compte de ce qu’elle a fait et de ce qu’elle a cessé de faire.
La malnutrition dans le Monde
Le rapport de l’OMS du 1er avril 2020 présente une série de données et de chiffres sur la malnutrition dans la population mondiale qui méritent d’être consignés:
- La malnutrition englobe la malnutrition (émaciation, retard de croissance et insuffisance pondérale), les déséquilibres vitaminiques ou minéraux, le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles liées à l’alimentation.
- 1,9 milliard d’adultes sont en surpoids ou obèses, tandis que 462 millions de personnes présentent une insuffisance pondérale
- 52 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’émaciation, 17 millions d’enfants souffrent d’émaciation grave et 155 millions d’enfants souffrent de retard de croissance, tandis que 41 millions d’enfants sont en surpoids ou obèses.
- Environ 45 % des décès d’enfants de moins de 5 ans sont liés à la malnutrition. La plupart sont enregistrés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Parallèlement, les taux de surpoids et d’obésité chez les enfants augmentent dans ces pays.
- Les répercussions sur le développement et les conséquences économiques, sociales et médicales du fardeau mondial de la malnutrition sont graves et durables pour les individus et leurs familles, pour les communautés et pour les pays.
Tous les pays du monde sont touchés par une ou plusieurs formes de malnutrition.
Le 1er avril 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé la Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition 2016-2025.
Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition 2016-2025
Résolution WHA69.8
Deuxième conférence internationale FAO / OMS sur la nutrition (CIN2)
Pandémie: deuxième et troisième vague
La carte épidémiologique de la pandémie de Covid-19 révèle différentes étapes évolutives dans le monde. Alors que plusieurs pays et régions n’ont pas dépassé la première vague, d’autres sont en train de passer à la deuxième vague et il y a aussi ceux qui comptent les morts de la troisième vague, vérifiant encore plus de létalité, comme c’est le cas de l’Iran. La nation perse est l’un des pays du Moyen-Orient les plus touchés par la pandémie et, comme dans d’autres pays, les chiffres officiels seraient inférieurs aux réels (BBC, 16/10/2020). À l’assouplissement des mesures de précaution sanitaire contre le virus, il faut signaler des situations telles que la tâche des femmes qui travaillent volontairement dans la ville iranienne de Qom pour se conformer à l’ancienne tradition islamique de baigner les morts avant de les enterrer, Celles qu’on appelle les “Couronnemesdames”. C’est un pays appauvri et épuisé par des années de sanctions et il a le plus grand nombre de morts par coronavirus au Moyen-Orient.
Le monde est troublé par l’augmentation du nombre de nouveaux cas dans les régions où l’on pensait que l’épidémie était déjà maîtrisée. Cette situation dépend de plusieurs facteurs, tels que le fait de ne pas porter de barbeau, de ne pas respecter l’éloignement social, de se réunir dans des lieux clos ou de ne pas respecter les mesures d’hygiène.
Der Spiegel (Le Miroir), le plus grand hebdomadaire d’Europe et le plus important d’Allemagne, affirme que les gouvernements déposent sur un éventuel vaccin contre la Covid-19 le salut qui compense ses erreurs et ses carences.
AU-DELÀ DE LA COVID-19, UNE NOUVELLE RÉALITÉ SANITAIRE MONDIALE
La nouvelle réalité mondiale en matière de santé montre que de nombreuses maladies infectieuses contagieuses qui étaient plus ou moins sous contrôle aujourd’hui réapparaissent, essentiellement par négligence, conséquence de la priorité et du détournement de ressources pour aider le Covid-19, notamment en raison de toutes les conséquences liées à la quarantaine de la population.
La Covid-19 a détourné l’attention scientifique et politique de la Tuberculose, du VIH et du Paludisme, entre autres maladies infectieuses contagieuses. La quarantaine, surtout en Afrique, en Asie et en Amérique latine, sont des obstacles pour les patients à se rendre dans les centres médicaux soit pour se faire soigner à la recherche d’un diagnostic, soit encore pour retirer les médicaments qu’ils doivent prendre régulièrement. L´approche des centres médicaux envers la Covid-19 a été au détrimente des autres pathologies, come être en Russie les cliniques d´assistance au VIH on été reconverties en centres de test de coronavirus. Les restrictions de vol et de navigation ont limité la fourniture de médicaments dans les régions défavorisées.
On estime qu’en 2017, la Tuberculose a touché environ 10 millions de personnes, faisant 1,6 million de morts. Chiffres plus élevés que le VIH-Sida, le Paludisme, la Rougeole et Ebola combinés. La Tuberculose est la principale cause de décès infectieux dans le monde. Près de 1,8 milliard de personnes sont porteuses de la bactérie.
De nombreux experts affirment que l’attention du Covid-19 ne doit pas être accordée en priorité à ces pathologies, mais aux deux.
Selon l’OMS, au moins 121 pays auraient signalé une diminution du nombre de consultations pour la Tuberculose depuis le début de la pandémie.
Il s’agit d’une réalité que les dirigeants et de nombreux experts semblent ignorer et dont les conséquences à court et à long terme seront regrettables pour la santé de la population mondiale.
MALADIES TRANSMISSIBLES ET L’ECDC
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, c’est une agence de l’Union Européenne dont la mission est de contribuer à la défense de l’Europe contre les maladies infectieuses. Créé en 2005, avec un siège central à Stockholm (la Suède), analyse et interprète les données des pays qui intègrent l’Union Européenne sur 52 maladies transmissibles au moyen d’un Système Européen de Vigilance. À peu près 33.000 personnes mourraient par an par des infections avec les bactéries qui sont réfractaires aux antibiotiques (Escherichia coli, Acinetobacter, Staphylococcus aureus).
Plus de trois millions de morts par année par consommation d’alcool
L’usage nocif de l’alcool entraîne dans le monde 3,3 millions de décès chaque année, et l’usage nocif est un facteur étiologique dans plus de 200 maladies et perturbations, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’alcool est une substance psychoactive capable d’entraîner la dépendance et comporte non seul des préjudices pour l’individu et sa famille mais aussi une charge sociale et économique qui affecte les sociétés. La OMS comprend des politiques et des interventions pour protéger la santé et sauver des vies.