Lipoprotéine (a)
Il s’agit d’un troisième type de cholestérol qui ne figure généralement pas dans le laboratoire de routine d’un examen de santé. Il est synthétisé dans le foie et est censé jouer un rôle dans la coagulation du sang et la formation de caillots. Les valeurs élevées augmentent le risque d’infarctus aigu du myocarde (IAM) et d’accident vasculaire cérébral (AVC). Valeur élevée lorsqu’elle est supérieure à 50 mg/dl et très élevée si elle dépasse 180 mg/dl. Une personne sur cinq hériterait de valeurs élevées de Lp(a). Il devrait être demandé même une fois dans la vie et avoir des valeurs élevées sert à sensibiliser et à mettre en garde. Il n’est pas modifié par le régime alimentaire ou la perte de poids. Il y a des médicaments à l’étude et lorsqu’on en obtient un qui est efficace et sûr, il est probable que le traitement soit proposé pour des patients avec plus de 90 ou 100 mg/dl.
Écouvillons nasaux pour Covid-19
Il existe trois types d’écouvillons nasaux :
1) nasopharyngés (les plus profonds)
2) cornéens (profondeur moyenne)
3) narines antérieures (les moins profondes)
Les experts s’accordent sur le fait que l’hispanique le plus profond (1) est le plus précis, dont l’exactitude serait de 98 %. La grande majorité tolère la pratique mais certaines personnes se plaignent de douleur (introduction de l’hysope dans le mauvais angle) ou la manœuvre leur produit une certaine aversion.
PANCRÉATITE AIGUË CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE COVID-19
Une étude menée auprès d’environ 48000 patients dans des hôpitaux de New York, aux États-Unis (Northwell Northwell Health System) a montré une faible prévalence de pancréatite aiguë, indépendante du diagnostic de COVID-19.
Chez les patients atteints de COVID-19 et de pancréatite aiguë, l’étiologie de la pancréatite n’était généralement pas identifiable, de sorte que le SRAS-CoV-2 pourrait être l’agent étiologique.
(Trindade AJ, Gastroenterology 1-1)
Cannabis médicale: mythes et preuves scientifiques
L’utilisation aveugle de l’huile de cannabis par les malades devient de plus en plus évidente. Les cannaboïdes sont des analgésiques qui peuvent être utilisés à la fois pour les douleurs aiguës et chroniques, de modérée à sévère et par différents moyens, y compris l’inhalation, bien qu’il manque des études cliniques pour tirer des conclusions et les processus qui garantissent la qualité ne sont pas normalisés.
Lors de sa réunion (2017), le Comité d’experts de l’Organisation Mondiale de la Santé en Pharmacodépendance a conclu qu’à l’état pur, le cannabidiol ne serait pas nocif et qu’il n’y aurait pas de risque d’abus.
Le Comité d’experts (2018) a recommandé que le cannabis et l’huile de cannabis soient retirés de la liste IV, la catégorie la plus strictement réglementée dans le Traité sur la Convention unique de 1961 sur les stupéfiants.
Voies d’administration: fumé, vaporisé, oral, intranasal, rectal et topique.
Alors que des protocoles de recherche clinique sont en cours dans plusieurs centres hospitaliers du monde, tant en pédiatrie qu’en adultes, certains secteurs sont fortement incités à étendre l’usage thérapeutique. Le problème actuel est qu’il y a beaucoup de “production artisanal et fait maison”. Les données scientifiques disponibles sont insuffisantes, mais de nombreux patients porteurs de pathologies différentes qui présentent des crises ou des douleurs chroniques manifestent une amélioration de leur utilisation.
1) https://www.who.int/features/qa/cannabidiol/es/
2) https://www.who.int/medicines/access/controlled-substances/en/.
De nouveaux antibiotiques sont nécessaires contre les infections résistantes
Dans un communiqué de presse de l’Organisation Mondiale de la Santé (17 janvier 2020), indique que de nouveaux médicaments sont nécessaires pour traiter les infections multirésistantes, selon le Directeur général de l’OMS, Tedros A. Ghebreyesus et la Sous-Directrice générale de l’OMS pour la résistance aux antibiotiques Hanan Balkhy. La recherche et le développement de nouveaux antibiotiques sont principalement motivés par les petites ou moyennes entreprises, les grands pharmaciens restent à l’extérieur. Très peu d’antibiotiques sont en cours de développement.
L´OMS a établi quels sont les pathogènes prioritaires De nouveaux médicaments d’accès durable et d’utilisation responsable sont nécessaires.