Nouveau livre : “La bioéthique pour les médecins en huit leçons.”
International Compilation of Human Subjects Research Standards
2021 Edition
This publication of the Office for Human Research Protection of the U.S. Department of Health and Human Services (OHRP/HHS) constitutes the most complete and authoritative account of the laws, regulations and guidelines for the protection of research participants in 131 countries worldwide. It is available from https://www.hhs.gov/ohrp/international/compilation-human-research-standards/index.html
PAHO’s Regional Program on Bioethics contributes every year to the revision of the Compilation. Thanks to all the colleagues that have supported this effort.
How does ProEthos help research ethics committees?
New PAHO video
ProEthos is a free platform that was developed by PAHO to facilitate ethics review of research with human participants. A two-minute informative video on ProEthos is available at https://youtu.be/-Y6ja2zcU0g
For additional technical information visit ProEthos GitHub site: https://github.com/bireme/proethos2
Catalyzing ethical research in emergencies. Ethics guidance, lessons learned from the COVID-19 pandemic and pending agenda
New PAHO publication
The publication of PAHO’s Regional Program on Bioethics builds on regional reflection that has involved ethicists, national authorities, members of research ethics committees and investigators. It provides an integrated and revised version of PAHO’s guidance for COVID-19, and recommendations to improve ethics preparedness for future emergencies. It is available in Spanish from https://iris.paho.org/handle/10665.2/56104 and will be available in English soon.
This publication has been funded by the Wellcome Trust.
Étude expérimentale à Serrana (Brésil)
Dans cette petite ville de l’État de São Paulo, on a commencé à vacciner toute la population âgée avec le vaccin Coronavac du laboratoire chinois Sinovac, afin d’analyser l’impact de la vaccination sur la lutte contre la pandémie. Les deux doses seront administrées à 30.000 des 50.000 habitants, sous la coordination de l’Institut Butantan (Centre de recherche et de production de vaccins). L’étude s’étendra sur une période d’un an et demi afin d’identifier le flux du taux de transmission du coronavirus dans une population immunisée, le comportement vis-à-vis des variantes du virus, le nombre de personnes à vacciner pour interrompre la circulation du virus et l’impact économique de cette stratégie. Pour vacciner la population en huit semaines, la ville a été divisée en quatre secteurs. Les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies graves et les mineurs ne doivent pas y participer. Actuellement Serrana a le nombre le plus élevé de contagion des municipalités paulistes.
Différends relatifs à l’immunité de troupeau
Le concept d'”immunité de troupeau” est issu d’études réalisées dans des troupeaux d’animaux exposés à des virus tels que la peste enroulée et la fièvre aphteuse. Le bétail étant enfermé dans des enclos, il est facile de mesurer la vitesse de propagation de la maladie d’un animal à l’autre. Avec les êtres humains, c’est complexe, principalement à cause de la mobilité. L’intervalle de 60% à 70% est celui accepté par de nombreux épidémiologistes, y compris l’OMS. Anthony Fauci (États-Unis) pense aujourd’hui qu’il faudra près de 90%, un pourcentage similaire à celui requis pour arrêter une épidémie de rougeole (The New York Times).
COVID-19 et objectifs de l’Organisation mondiale de la Santé pour lutter contre la Tuberculose
En raison de l’impact de la pandémie de COVID-19, le rapport mondial de l’OMS sur la tuberculose (2020) comprend une évaluation provisoire de la manière dont la pandémie affectera l’épidémie de tuberculose, ainsi que des progrès accomplis vers la réalisation des objectifs mondiaux en matière de tuberculose.
La pandémie de COVID-19 menace d’inverser les progrès récents dans la réduction du fardeau mondial de la tuberculose.
On estime que le nombre de décès dus à la tuberculose dans le monde pourrait augmenter d’environ 0,2 million à 0,4 million rien qu’en 2020, en raison de la perturbation des services de santé et de la réduction des délais de diagnostic, réallocation des centres de santé initialement destinés à la tuberculose et maintenant ciblés sur la pandémie COVID-19, ainsi que l’aggravation de l’économie dans les pays, ce qui a un impact direct sur le chômage, le PIB par habitant et la malnutrition. Par ailleurs, dans de nombreux pays, la collecte de données et l’établissement de rapports ont également été affectés.
L’Organisation mondiale de la santé a adopté en 2014 la “Stratégie de lutte contre la tuberculose”, dont l’objectif est de mettre fin à l’épidémie mondiale d’ici à 2035. Cette stratégie suppose des efforts de la part des pays du monde, associés à la prévention, à des diagnostics opportuns, à des avancées thérapeutiques et à la mise au point de nouveaux vaccins efficaces.
Les objectifs de “mettre fin à l’épidémie mondiale de tuberculose” d’ici à 2035, convenus par l’OMS et les pays membres de l’ONU, ne pourront guère être atteints, car cela nécessitera des stratégies intensifiées, compte tenu en outre de la pandémie actuelle de COVID19, qui retarde les progrès.
World Heart Organization. Global Tuberculosis report 2020. Executive Summary. 2020. Consulté le 20/10/2020.